« JE T’AIME EN CHOCOLAT », 2013

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             Le chocolat rend heureux, intelligent et améliore la mémoire : toutes les raisons sont bonnes pour succomber à celui qui est consommé par les québécois à plus de cinq kilos par an. Amoureux du chocolat sous toutes ses formes, rendez-vous au Marché Bonsecours du 8 au 10 février pour déguster et décortiquer, littéralement, la précieuse fève dans le cadre de la deuxième édition du salon « Je t’aime en chocolat ».

Initiative du Directeur commercial de Gourmet Canada, Jean-Jacques Berjot, et de la designer Anne de Shalla, l’événement « Je t’aime en chocolat » est un mariage gourmand d’artisanat et de design québécois. Enveloppé d’un parfum amer et voluptueux de chocolat, on y vient dénicher un cadeau, encourager les artisans locaux  mais aussi découvrir les dernières tendances culinaires de l’Académie du Chocolat, voire les vertus thérapeutiques du cacao.

Pour Jean-Jacques Berjot, surnommé « Monsieur Chocolat », le Québec est une province « très gourmande et très chocolatée », et le chocolat « un produit thérapeutique et de partage que l’on consomme dès l’âge de deux ans et ce jusqu’à la fin de sa vie » annonce-t-il avec entrain.

Si, durant la conférence sur l’histoire et les bienfaits du chocolat donnée par M.Berjot, on apprend par exemple que le chocolat noir amer n’effraient presque plus les jeunes de moins de vingt ans, il est en revanche plus surprenant de prendre connaissance des vertus thérapeutiques du chocolat, comme dans le cas de la maladie d’Alzheimer, maladie neurodégénérative touchant 1/5 des personnes de plus de 65 ans.

La présidente de la Fondation Recherche-Alzheimer, Céline Labrune, invitée pour la conférence de M.Berjot, établit une corrélation encourageante entre la consommation de chocolat noir, riche en anti-oxydants, et la prévention d’Alzheimer : premièrement grâce à un retardement des premiers signes de démence et deuxièmement à une meilleure évaluation cognitive observée sur un échantillon de 90 patients lors d’une récente étude italienne.

Tandis que les horizons du chocolat s’élargissent en termes de consommation et de bienfaits, les artisans chocolatiers québécois – en forte croissance- usent et abusent des couleurs et des saveurs. C’est le cas de Olivier Piffaudat, « chocolatier alchimiste » qui, par le biais de tubes à essai, forment les papilles à des garnitures à base de fruits, légumes ou encore cocktails, « vodka-girolle » par exemple.

« Créateur de goût » plutôt que maître-chocolatier, Michael Cotard donne quant à lui une variante au chocolat –une histoire de famille- en misant depuis quelques mois sur la couleur et le nouveau goût du caramel. Lorsqu’on lui demande si les chocolats sont un plaisir à s’offrir ou au contraire à partager, il répond que « c’est comme une bonne bouteille de vin : plus elle est luxueuse, plus on a envie de la consommer en petit groupe… ». Euphorique, versatile voire thérapeutique, le chocolat a de quoi faire parler de lui durant cet événement.

Salon « Je t’aime en chocolat », du 8 au 10 février 2013 – Marché Bonsecours (Vieux-Montréal)  http://www.jetaimeenchocolat.com/